La course aux projets de liquéfaction du gaz naturel ne se fait pas seulement en Gaspésie.
Signe quel la demande de gaz naturel prend de l’ampleur, plusieurs projets sont en ce moment sur la table au Québec.
Outre TUGLIQ, qui veut investir 500 millions pour développer éventuellement le potentiel du gaz naturel dans la Côte-de-Gaspé, Énergie Saguenay caresse un projet de 7,5 milliards de dollars alors que Gaz Métro vient d’investir 120 millions à son usine de Montréal pour augmenter sa production. TUGLIQ voudrait exploiter le gaz gaspésien alors que dans les deux autres cas, le gaz provient de l’Alberta.
Le vice-président au développement des chez Gaz Métro, Martin Imbleau, explique que le gaz naturel liquéfié représente un potentiel intéressant pour l’avenir, puisqu’il est plus avantageux économiquement que le pétrole ou le diesel et surtout moins polluant. Ce gaz, qui était surtout utilisé pour le chauffage des maisons est maintenant employé à d’autres fins.
Gaz Métro va d’ailleurs tripler sa production en 2016 afin de fournir de nouveaux clients comme la Société des traversiers du Québec pour certains navires propulsés au gaz naturel comme celui reliant Matane à Baie-Comeau et éventuellement approvisionner des usines pour leur procéder de transformation.
Gaz Métro est aussi impliqué dans le projet de TUGLIQ en Gaspésie puisqu’il détient l’exclusivité de la distribution du gaz naturel sur tout le territoire. D’ailleurs, selon Martin Imbleau, l’utilisation des gazoducs existe depuis plusieurs années au Québec et est une façon très sécuritaire de transporter le gaz.
TUGLIQ doit rencontrer prochainement les élus de Gaspé et de Grande-Vallée afin de décider de l’endroit où sera installée son usine de liquéfaction. L’entreprise a bon espoir de transformer le gaz naturel provenant du puits Bourque près de Murdochville pour l’acheminer vers la Côte-Nord et les Îles-de-la-Madeleine.
250 emplois pourraient être créés avec l’exploitation du gaz naturel dans la Côte-de-Gaspé.
Journaliste: Richard O’Leary