La Régie intermunicipale de l’énergie de la Gaspésie et des îles examine la possibilité d’investir dans la construction de parcs éoliens en Gaspésie pour exporter l’énergie vers les Maritimes.
Cette option pourrait venir en aide aux entreprises de fabrication de composantes éoliennes pour garnir leur carnet de commandes et pour rapporter des revenus importants à la région.
Cette idée survient au moment où Québec a décidé, dans sa politique énergétique, de ne pas supporter la filière éolienne avec d’autres appels d’offres publiques. Le gouvernement a invité l’industrie à se tourner vers l’exportation de ses composantes pour poursuivre ses activités.
Le président de la régie intermunicipale de l’énergie et maire de Nouvelle explique que l’idée sur la table serait plutôt d’exporter l’électricité produite en Gaspésie. Les provinces maritimes sont ciblées et de plus, la capacité du réseau de transport d’Hydro-Québec pour exporter l’électricité de la Gaspésie est limitée. Richard St-Laurent précise que seulement 25% du potentiel éolien est utilisé en Gaspésie, ce qui laisse de la place pour d’autres parcs.
Richard St-Laurent affirme que la régie a les moyens de financer la construction de parcs éoliens et pourrait se joindre avec un promoteur, comme cela a été le cas lors de l’appel d’offres de 2013 où la régie avait obtenu 2 projets de parcs.
La Régie intermunicipale de l’énergie a une possibilité d’emprunt de plus de 140 millions de dollars grâce à la valeur foncière des municipalités qui la compose. La régie a d’ailleurs investi jusqu’à maintenant 40 millions de dollars dans 3 projets de parcs éoliens et recevra à compter de 2018 environ 3 millions de dollars en revenus chaque année pour une période de 20 ans. L’argent sera redistribué ensuite aux municipalités.
Journaliste: Richard O’Leary