En raison du manque de connaissance du sous-sol gaspésien, les conditions actuelles ne permettent pas une exploration responsable des hydrocarbures terrestres, selon le conseil de l’environnement.
Dans son mémoire présenté à la Commission sur les enjeux énergétiques du Québec, le Conseil régional de l’Environnement argue que les risques environnementaux et économiques liés à l’exploitation des hydrocarbures extracôtiers dans le Golfe Saint-Laurent ne permettent pas, non plus, d’envisager que cette activité puisse se faire de façon responsable.
Le conseil de l’environnement estime d’ailleurs que le cadre légal régissant cette industrie est déficient.
L’organisme plaide plutôt pour une transition vers les énergies renouvelables comme l’énergie éolienne et solaire, ainsi que celle créée avec la biomasse forestière.
Le conseil de l’environnement estime que tous les moyens de transports devraient passer par l’électrification.
Il est d’avis également que les chaudières au mazout dans les bâtiments institutionnels devraient être remplacées par une chaufferie à la biomasse, comme à l’hôpital de Maria.
Le conseil de l’environnement demande un moratoire sur l’exploitation des hydrocarbures extracôtiers et terrestres, tant dans le golfe, aux Îles qu’en Gaspésie et dans l’ensemble du territoire québécois.
Il réclame le maintien de la cible de réduction globale d’énergie de 25 % d’ici 2020, que s’est fixé le Québec.
L’organisme pense aussi que la province devrait faire de la Gaspésie et des Îles son laboratoire du développement durable en matière de production d’énergie renouvelable, de valorisation des matières résiduelles et de réduction de consommation de pétrole.