La signature d’une entente dans le cadre de la conférence sur les changements climatiques de Paris devrait bénéficier à l’industrie éolienne.
C’est ce que croient des intervenants qui défendent la filière.
Le Canada, qui fait partie des 195 pays signataires, devra se tourner vers les provinces pour atteindre ses objectifs.
Déjà au Québec, le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, a déclaré la semaine dernière que le Québec était en bonne position avec son énergie propre et renouvelable pour diminuer de 37,5% ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030.
Ce qui fait dire, à certains, que l’éolien est l’énergie tout à fait désignée pour atteindre cet objectif.
L’industrie éolienne attend beaucoup de la prochaine politique énergétique du Québec pour recevoir un signal clair du gouvernement afin de soutenir la filière jusqu’en 2025 avec d’autres appels d’offres.
D’ici là, il faudrait au moins 350 mégawatts par année en contrat de Québec pour assurer la pérennité de l’industrie.
Le directeur du TechnoCentre éolien, Frédéric Côté, espère que le message de Philippe Couillard laisse présager une place importante pour l’éolien dans la prochaine politique énergétique.
Le maire de Gaspé, Daniel Côté, croit que le premier ministre doit placer l’éolien en avant plan parce qu’il s’agit de l’énergie renouvelable la moins couteuse en ce moment à produire.
La politique énergétique 2016-2025 doit être présentée en janvier prochain.
Journaliste: Richard O’Leary