Patrimoine Gaspésie croit qu’il est encore temps d’agir afin de minimiser les impacts qu’aurait l’enrochement du quai sur le paysage de Percé.
Le président de l’organisme explique que le paysage de Percé a une valeur inestimable pour l’industrie touristique et économique pour la région. Il rappelle que les gouvernements viennent aussi d’investir plus de 20 M$ dans une promenade pour embellir le littoral.
Jean-Marie Fallu affirme que le futur quai se doit de présenter un cachet esthétique au même titre que les autres attraits qu’il dessert. Il rappelle que l’infrastructure est classée comme patrimoine immobilier et doit être représentative de ce titre :
Jean-Marie Fallu croit que le ministère de la Culture peut intervenir et qu’il est faux de prétendre que la Loi sur la protection du site patrimonial ne pourrait pas s’appliquer, d’autant plus qu’un décret a été déposé en août 2019, pour céder l’infrastructure à Québec :
L’historien affirme qu’il n’est pas trop tard pour intervenir et que les ministères de la Culture et des Pêches et Océans se rencontrent pour trouver des solutions pour minimiser l’impact de l’enrochement dans le paysage de Percé :
Le ministère de la Culture affirmait dans nos correspondances qu’il pourrait être impliqué dans le dossier si Pêches et Océans le sollicitait. Il pourrait alors émettre des recommandations quant à une intervention harmonieuse en respect du site patrimonial.