Le chancelier du diocèse de Gaspé croit que le sommet sur les abus sexuels que le pape François tient en ce moment va permettre à l’Église de se repositionner en ayant appris de ses erreurs.
L’abbé Serge D. Tidjani confie la rencontre du Vatican n’arrive pas trop tard et ce même si les abus sexuels impliquant des membres du clergé se sont déroulés depuis des années.
Il affirme que l’Église ne doit plus ignorer les gestes du passé et se tourner vers l’avenir pour que cela ne se reproduise plus.
Sans minimiser ce qui est arrivé dans le clergé, le chancelier explique que le problème d’abus sexuels chez les jeunes mineurs en est aussi un de société.
L’abbé trouve difficile le traitement médiatique envers l’Église comme si elle était la seule responsable.
Le chancelier Serge D. Tidjani trouve inacceptables les gestes posés par ses pairs et rappelle que ce ne sont pas tous les membres du clergé qui ont commis des actes fautifs. Pour ceux qui comme lui n’ont rien à se reprocher, c’est la souffrance qui s’installe et la crainte de la perception de la population.