La fédération du saumon atlantique s’inquiète pour la pérennité de sa ressource.
Les données concernant la remontée des saumons atlantiques dans nos rivières pour 2014 sont maintenant disponibles. Selon le rapport du ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs, dans les 36 rivières à saumons évaluées dans l’est du pays, les saumons de plus de 2 kg, ont été 49% moins nombreux à remonter les rivières, par rapport à la moyenne quinquennale.
En Gaspésie, seule la rivière Cascapédia a atteint son seuil de conservation à 249%. Pour atteindre ce seuil, il faut qu’on y retrouve le nombre d’œufs nécessaires pour atteindre un niveau d’abondance permettant l’exploitation de la ressource.
La rivière Bonaventure a atteint 67% de son seuil de conservation, alors qu’il était de 121% en 2013. La Grande Rivière, pour sa part, a atteint seulement 27% de ce seuil, alors qu’il touchait les 132% l’année précédente.
À Gaspé, la rivière York a atteint 98% contre 207% en 2013 et, finalement la Dartmouth a atteint 95% alors que se seuil se chiffrait à 219% en 2014.
Selon le directeur québécois de la fédération du saumon atlantique, Charles Cusson, la diminution du nombre de grands saumons serait directement reliée à la reprise de la pêche au Groenland, après une dizaine d’années de moratoire.
Même si une part du problème n’appartient pas aux québécois, des démarches de conservation sont tout de même entreprises localement ainsi qu’internationalement.
C’était Charles Cusson.
Source : Ariane Aubert Bonn