Le Bureau de la Sécurité dans les Transports vient de rendre publique une mise à jour de son enquête sur l’écrasement d’avion qui a causé la mort de Jean Lapierre aux Îles-de-la-Madeleine en mars dernier.
Le BST a finalement réussi à extraire les données de l’enregistreur de bord du Mitsubishi MU-2B-60 qui s’est écrasé aux Îles le 29 mars.
Elles révèlent que l’appareil est devenu ingouvernable lorsque le pilote automatique a été débrayé, au moment de l’approche.
Jean-Marc Ledoux, gestionnaire régional du BST pour le Québec, note aussi que l’avion volait alors à une altitude et à une vitesse nettement supérieures à la normale.
Selon Jean-Marc Ledoux, le GPS du tableau de bord révèle également que le profil de descente du bimoteur était bien au-dessus d’une inclinaison normale de trois degrés.
Pour mieux comprendre pourquoi le pilote a perdu le contrôle de son avion, reste entre autres à évaluer les performances de l’appareil et à déterminer l’influence des conditions météorologiques qui prévalaient au moment du drame.
Ses sept occupants, dont Jean Lapierre et quatre membres de sa famille, ont tous été mortellement blessés dans l’écrasement.