Les recherches de l’INRS démontrent que les travaux d’exploration pétrolière effectués à Haldimand jusqu’à maintenant n’ont pas altéré la qualité de l’eau potable à Gaspé.
Commandée par le Ministère du Développement Durable, de l’Environnement et de la Lutte aux Changements climatiques, l’étude hydrogéologique, présentée hier soir à Gaspé, avait été demandée par la Ville de Gaspé dans le but de répondre à ses inquiétudes et de rassurer la population par rapport au site de forage de Pétrolia.
L’étude a été menée sur les impacts des forages de Pétrolia dans le secteur de Haldimand démontrerait aussi qu’il existe donc peu de risques pour la qualité de l’eau potable dans le futur.
Comme l’indique le chercheur responsable de cette étude, René Lefebvre, le réseau parcouru par la nappe d’eau sous-terraine du secteur des forages pétrolier ne communiquerait pas avec ceux où les puits privés et la municipalité puisent leur eau potable.
Toutefois, il affirme que les risques de contamination autour des sites de forage de Haldimand 1, 2 et 4 sont de moyens à élevés, en cas de déversements de contaminants à la surface du sol.
Il ajoute que les exploitants devraient appliquer des mesures préventives, comme la protection du sol avec une membrane, avant d’entreposer des hydrocarbures à ces endroits.
Des puits d’observation ont été creusés en amont et en aval des sites de forage, afin de pouvoir prélever des échantillons d’eau, pour en détecter une éventuelle contamination.