Les effets de l’ouverture des frontières chinoises pour les produits canadiens du bœuf et du porc pourraient se mesurer dès le prochain encan d’animaux.
Selon le directeur de l’Union des producteurs agricoles de la région, Guy Gallant, s’il y a un effet sur le prix des vaches de réforme, ce sera à partir de la semaine prochaine lors des encans réguliers. Pour ce qui est du veau d’embouche, comme il se retrouve sur les marchés 6 mois après son départ de la Gaspésie vers les parcs d’engraissement à l’extérieur de la région, les effets seront connus plus tard.
Un plus grand accès à des marchés a des chances de faire augmenter la demande pour les produits canadiens, et donc, faire augmenter les prix. Sa parler de l’intérêt des consommateurs chinois pour des parties du bœuf qui intéressent peu les clients nord-américains :
Le diable pouvant se cacher dans les détails, Guy Gallant ignore actuellement la portée de l’entente conclue entre le Canada et la Chine :
Pour une vache de 1400 livres, le producteur obtient 1000$, un prix ni exceptionnellement élevé, ni exceptionnellement bas. Et le marché demeure volatile. L’ouverture avec la Chine pourrait ainsi contribuer à raffermir les prix, note le directeur de l’UPA.