250 personnes se sont entassées dans la petite église de Pointe-à-la-Garde, cet après-midi, pour assister aux obsèques de Bertrand Berger.
Plusieurs citoyens, politiciens régionaux et membres de sa famille étaient rassemblés pour ce dernier hommage, ce dernier au revoir à ce syndicaliste fougueux qui s’est impliqué avec ardeur dans tous les dossiers régionaux jusqu’à la toute fin.
Présidée par le père Delvida Leblanc, la cérémonie qui a duré environ 1 heure 30 a été sobre, parsemée d’hommages de ses proches et de chants liturgiques.
Pour le père Leblanc, Bertrand Berger, comme son nom l’indiquait a joué un rôle de guide pour ses paires :
L’ex-président de la CSQ, Yvon Charbonneau, perd aujourd’hui un ami qu’il a connu il y a 45 ans :
La gorge nouée, le directeur de la CRÉ, Gilbert Scantland, est venu à l’avant, aussi, pour témoigner de l’ardeur au travail du combattant qu’était Bertrand Berger, celui avec qui il a collaboré de près ces 10 dernières années.
Il a rappelé que le président de la CRÉ avait l’habitude d’inviter ses collègues, dans sa chambre d’hôtel, après de longues réunions, pour échanger sur les dossiers chauds :
Ses neveux et nièce, que Bertrand Berger considérait comme ses enfants, se sont présentés, à trois, pour se rappeler du côté bon vivant de Bertrand Berger :
Puis, la foule a quitté l’église au son de Quand les hommes vivront d’amour, une chanson toute indiquée pour cet être empreint d’empathie.