La quête d’identité, nos choix sociaux, l’espace offert aux jeunes dans la société et le vieillissement sont tous des thèmes qui ont été traités par des documentaires présentés dans le cadre de la cinquième édition de Vues sur mer qui s’est terminée dimanche dernier, le 12 avril. Cette cinquième édition aura donc été empreinte d’humanité, grâce aux thèmes qui y ont été abordés, mais également grâce aux échanges qu’elle a permis de créer, notamment entre les réalisateurs et le public.
Et parlons-en de ce public, car il a certainement répondu à l’appel. Si vous êtes passés devant la Petit Églize entre le jeudi 9 et le dimanche 12 avril, vous avez pu remarquer une horde de voitures stationnées. Au final, le festival a noté une augmentation de son achalandage, avec 978 entrées d’enregistrées.
Prix et mentions
Pour clore le festival, le jury, formé cette année de Laurent Juneau, Alain Gallant, Marius Jomphe, Jean-François Aubé et Frédéric Julien, a remis six prix :
Le Grand prix du festival a été décerné à Steve Patry et son film De prisons en prisons, autant pour ses qualités techniques que pour son approche sensible et son regard humain posé sur d’ex-détenus aux prises avec des problèmes complexes.
Le Prix spécial a été remis à La marche à suivre de Jean-François Caissy, pour ses qualités photographiques, sa mise en scène et le regard posé sur les adolescents.
Le jury a également décerné le Prix du film gaspésien – qui souligne un film tourné par un réalisateur gaspésien ou qui porte sur la Gaspésie – ex aequo, à L’or du Golfe de Ian Jacquier, et à Nation, huis clos avec Lucien Bouchard, de Carl Leblanc (aussi président d’honneur de cette édition).
Le Prix humaniste a, quant à lui, été remis au documentaire Alive Inside de Michael Rossato-Bennett, qui portait sur une percée dans le traitement de l’Alzheimer, et le Prix du court-métrage a été remporté par Jutra, un film de Marie-Josée Saint-Pierre, dans lequel Claude Jutra s’entretient avec lui-même.
Finalement, le public s’est prononcé, et a attribué son prix, le Prix du public, au documentaire L’empreinte de Carole Poliquin et Yvan Dubuc.