Le théâtre Parminou est de passage en Gaspésie cette semaine pour vous présenter la pièce «Je courais, je courais, je courais… »
Celui qui sue à grosses gouttes est père de jeunes enfants au sein d’une famille reconstituée, l’autre qui vient de s’arrêter pour reprendre son souffle, monoparentale. Quant à la dernière qui tire de la patte, elle a choisi de demeurer à la maison depuis la naissance du petit dernier.
Les trois courent pour oublier le panier à linge qui traine au salon, les devoirs à superviser, les boites à lunch à préparer… Ils courent parce que leur vie est devenue un marathon sans ligne d’arrivée, une compétition entre parents dont personne ne ressort gagnant. Ils courent contre la course à la performance, pour ralentir le cours de leur vie, et surtout, pour échapper à l’épuisement qui les guette.
Une course, mais avant tout un moment de répit où ces trois parents se confient, s’amusent et s’encouragent dans leur entrainement à lâcher prise, à passer le relais, à mieux gérer le stress et à prendre soin de soi.
Je courais, je courais, je courais, un exercice touchant et humoristique pour s’entrainer au bonheur parental.
Les objectifs de la pièce
– Dédramatiser le phénomène de l’épuisement parental sans en nier l’importance.
– Déculpabiliser les parents fragilisés par un partage d’expériences vécues.
– Présenter des pistes de soutiens disponibles dans les milieux respectifs.
L’approche du théâtre Parminou laisse une large place à l’humour et met en scène une diversité de cas types auxquels la majorité des parents pourra s’identifier.