Le président de la Table des préfets de la Gaspésie est peu optimiste quant au maintien du service d’Orléan Express sur le territoire.
Kéolis, le détenteur de la flotte d’autocars prétend être incapable de poursuivre la desserte de la région, de façon aussi soutenue qu’actuellement, en raison de problèmes de rentabilité.
Jean-Guy Poirier craint que la région se retrouve devant d’autre choix que d’abdiquer devant cet argument. Ceci aurait pour effet, note le préfet, de priver la région de desserte.
Kéolis veut réduire de six à deux le nombre de trajets en Gaspésie et ne plus desservir le secteur de Percé.
Le préfet soutient que l’information que présente Kéolis démontre un problème récurrent de rentabilité, qui n’est pas compensé par les revenus reliés aux trajets plus achalandés comme ceux entre Québec et Montréal :
Souvent, estime Jean-Guy Poirier, la clientèle qui utilise le service, ne possède pas de voiture, d’où l’importance d’offrir une autre option.
Ce sera donc la tâche des élus, note-t-il, de demander à Québec de s’impliquer pour compenser la réduction à prévoir de ce service privé.