CONTROVERSE

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    Le député péquiste Daniel Breton a braqué son propre gouvernement contre lui, mercredi, après avoir dénoncé la propriété étrangère d’un projet éolien mis en place dans la Matapédia par les libéraux.

    Plusieurs membres du gouvernement se sont dissociés de ses propos.

    En sortant du conseil des ministres, la première ministre Pauline Marois a elle-même précisé que le député avait exprimé une opinion personnelle.

    Daniel Breton a mis le feu aux poudres en s’élevant contre un contrat de production d’énergie éolienne confié par les libéraux à une coentreprises franco-albertaine qui a installé son parc de 150 éoliennes à proximité d’Amqui.

    EDF Énergies nouvelles, de France, et Enbridge, de l’Alberta, ont inauguré leur installation de Lac-Alfred, mercredi, dont la production de 300 mégawatts d’énergie éolienne sera achetée par Hydro-Québec.

    Le député péquiste a lancé sa charge dans un corridor de l’Assemblée nationale, en sortant d’une réunion de tous les députés péquistes précédant la période de questions.

     

    Le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, a été le premier à rapidement prendre ses distances de ces propos en se faisant le porte-parole du gouvernement.

    Après la période de questions, Pascal Bérubé a affirmé que la position de Daniel Breton exprimait, au mieux, un souhait, mais certainement pas une position du gouvernement.