L’évêque du diocèse de Gaspé s’oppose au projet de loi 52 sur les soins en fin de vie que veut mettre de l’avant le gouvernement du Québec.
La position de Monseigneur Jean Gagnon rejoint celle de l’Assemblée des évêques catholiques du Québec, qui s’oppose aussi au projet de loi.
Selon l’assemblée, l’adoption du projet de loi encadrant l’aide médicale à mourir légaliserait l’euthanasie. Donner la mort à un malade, ce n’est pas le soigner.
C’est le message des évêques du Québec qui estiment que l’aide médicale à mourir va à l’encontre des valeurs humaines fondamentales, parce qu’elle permettra aux médecins de causer la mort avec intention.
Il s’agit d’un geste grave qui contredit le but même de la médecine selon l’évêque du diocèse de Gaspé, Jean Gagnon :
Monseigneur Gagnon rappelle qu’on a déjà le droit de refuser l’acharnement thérapeutique et de ne pas prolonger sa vie artificiellement. Le Québec, dit-il, a plutôt besoin d’une véritable aide aux mourants qui se traduirait par de meilleurs soins pour soulager les souffrances, de l’affection et du réconfort spirituel :
L’évêque de Gaspé dit craindre que ce pouvoir de donner la mort à des mourants brise entre autres ce lien de confiance des malades envers la médecine.