Le ministère des Ressources naturelles du Québec modifie les critères de sélection de son appel d’offres sur le potentiel économique des hydrocarbures du Golfe Saint-Laurent.
L’étude, dont l’appel de soumissions prendra fin le 21 janvier, portera sur les secteurs du banc des Américains et de Old Harry.
Or, Québec retire son exigence, pour les soumissionnaires, de démontrer leur compréhension des systèmes de redevances en place au Canada et ailleurs dans le monde.
Ils n’ont pas, non plus, à démontrer leur capacité à produire une analyse sur les retombées économiques de cette filière énergétique en milieu marin.
Pourtant, la ministre Martine Ouellet avait annoncé son intention de documenter les retombées économiques globales de la mise en valeur des hydrocarbures en milieu marin, suite au dépôt de l’évaluation environnementale stratégique de Génivar, en septembre.
On en comprend donc que le contrat qui sera alloué cet hiver, au montant de 250 mille à 300 mille dollars, devrait plutôt se limiter à une analyse des caractéristiques des réservoirs gaziers et pétroliers théoriquement présents dans le Golfe, et présentera une modélisation probabiliste des pièges structuraux, afin de mieux comprendre le sous-sol des zones d’intérêt.
Elle se basera notamment sur les données d’un rapport de la Commission géologique du Canada, produit en 2009.