Les captures de homard ont augmenté en moyenne de 120 pour cent dans le sud de la Gaspésie depuis 5 ans.
Plus particulièrement dans la zone située entre le parc Forillon et Miguasha dans la Baie-des-Chaleurs.
La prochaine saison de pêche, qui débute le 23 avril, ne devrait pas être différente des autres et serait encore sous le signe de l’abondance. C’est ce qui ressort de la dernière évaluation scientifique de Pêches et Océan sur l’état de la ressource qui est en santé.
Cette année 167 pêcheurs du Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie vont jeter à la mer quelque 235 casiers chacun pour une période de 70 jours.
Les pêcheurs s’attendent à une autre bonne année d’autant plus que la faiblesse du dollar canadien va favoriser encore plus de demandes des consommateurs américains. Cette situation devrait permettre d’obtenir un prix plus élevé que le 5 dollars 50 de l’an dernier, selon le directeur du Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie, O’Neil Cloutier.
L’an dernier, les pêcheurs avaient aussi établi un record de capture avec plus de 4 millions de livres de homard pour des retombées économiques majeures.
Le directeur du regroupement des pêcheurs gaspésiens explique que les efforts déployés pour réduire la pression de pêche depuis les dernières années donnent aujourd’hui des résultats. La réduction du nombre de permis de pêche, réduction du nombre de casiers à la mer et l’implantation de la taille minimum pour garder le homard ont permis à la ressource d’être plus abondante. Le réchauffement climatique pourrait aussi contribuer à cette hausse de la biomasse, puisqu’une eau chaude favorise la ponte.
O’Neil Cloutier confirme que depuis les 5 dernières années, les pêcheurs de homard du sud de la Gaspésie ont augmenté en moyenne de 120 % le total de leur capture.
C’était O’Neil Cloutier, directeur du Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie.
Journaliste : Richard O’Leary