Les élus de la région sont satisfaits de la décision de la Commission de la représentation électorale de ne pas toucher aux comtés de la Gaspésie.
La loi électorale exige que la commission revoie la carte électorale à chaque deux élections. Après celle qui a couronné le Parti Québécois en 2012 et les libéraux de Philippe Couillard en 2014, le processus doit donc s’enclencher.
La Gaspésie a perdu une circonscription lors de la dernière refonte de la carte électorale, en 2011, ce qui a entraîné un agrandissement du comté de Gaspé et de Bonaventure.
Cette fois-ci, la présidente de l’organisme a déjà fait savoir que six circonscriptions au Québec, dont Gaspé et Bonaventure ne seront pas touchés par la révision, même si le nombre d’électeurs est largement plus bas que la moyenne de 48 387 personnes exigé par la loi. Pour ne pas être visé par le processus, un comté doit respecter un écart maximal de plus ou mois 25%.
Pour le député de Gaspé et porte-parole de l’opposition officielle en matière de développement régional, Gaétan Lelièvre, il s’agit d’une très bonne nouvelle.
Le maire de Gaspé et ancien président de la CRÉ, Daniel Côté, explique que la décision de la Commission de la représentation électorale est dès plus positive, particulièrement concernant le poids politique de la région.
Le projet de redécoupage de la carte électorale sur la table propose de faire disparaître deux circonscriptions à Montréal et en Mauricie pour en ajouter deux dans les régions de Laurentides et Lanaudière, où la population est en augmentation.
Source : Richard O’Leary