Le directeur de l’Association des capitaines propriétaires de la Gaspésie remet en question l’approche de précautions qui détermine les quotas de crevette alloués aux pêcheurs gaspésiens par Pêches et Océans.
Pour la saison débutant lundi prochain, la zone de Sept-Îles subit une diminution de 37 %, après avoir écopé d’une baisse de 60 % en 2018, et celle du territoire d’Anticosti et d’Esquiman enregistre une baisse semblable à l’an dernier, soit 15 %. Seule la zone de l’Estuaire enregistre une hausse de 150 %.
Selon Jean-Pierre Couillard, ces baisses ne sont pas justifiées, d’autant plus que le ministère ne tient pas compte des mesures mises en place par son association pour la protection de la ressource :
Jean-Pierre Couillard mentionne qu’à lui seul, le sébaste dévore dans une semaine l’équivalent de la diminution de quotas de la prochaine saison de pêche à la crevette.
Pour lui, le ministère des Pêcheries devrait revoir ses façons de faire, autant pour l’industrie de la crevette que pour d’autres espèces :
Jean-Pierre Couillard affirme que l’ACPG met tous les efforts afin de s’assurer de la pérennité de la ressource.
Il est d’avis que la situation actuelle en est une de gestion de crise, autant pour les pêcheurs que les transformateurs et la collectivité.