Les infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes de l’Est du Québec tentent de convaincre le ministre de la Santé de ne pas instaurer le baccalauréat obligatoire.
Selon le syndicat qui les représente, le baccalauréat obligatoire aurait des conséquences désastreuses sur l’attraction de la profession.
Le SIIIEQ estime que ce serait la mort de l’entente patronale/syndicale qui prévoit le remboursement des frais de scolarité et donne certains avantages sociaux, pour une somme de près de 10 mille dollars.
Or, le syndicat est d’avis que ce programme de soutien ne serait plus possible dans le cadre d’un baccalauréat obligatoire puisque les montants nécessaires seraient trop élevés en raison du nombre accru d’étudiants qui seraient forcés de poursuivre leurs études.
Les infirmières sont d’avis que le baccalauréat obligatoire anéantirait une autre entente qui permet aux infirmières auxiliaires de faire leur cours d’infirmière en ayant une rémunération 7/14 à Maria, Chandler et Gaspé.
Le syndicat demande aux députés de la région d’intervenir auprès du ministre Réjean Hébert pour influencer sa décision.
Selon les infirmières, Québec devrait plutôt s’affairer à investir dans la formation en cours d’emploi, dans le mentorat pour les nouvelles recrues et la diminution de la charge de travail.