AVENIR DE LA VOIE FERRÉE

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    Les producteurs forestiers et les agriculteurs gaspésiens veulent devenir les premiers preneurs des terrains, dans l’éventualité où un démantèlement du réseau ferroviaire dans la région devenait réalité.

    Considérant que le chemin de fer est installé dans les zones forestières et agricoles de plusieurs municipalités, l’UPA demande de retourner les terrains aux producteurs agricoles et forestiers, si la région était dans l’obligation de faire face au démantèlement du rail.

    En assemblée générale annuelle, hier à Gesgapegiag, les producteurs ont convenu de faire pression sur les gouvernements afin de maintenir le transport ferroviaire dans la région.

    L’UPA reconnaît d’ailleurs toujours l’importance de cette infrastructure comme un élément de développement économique régional. D’ailleurs, le rail a son importance pour les producteurs, pour le transport des intrans et des céréales.

    Toutefois, la Fédération régionale de l’Union des producteurs agricoles a souligné aussi que l’apparence de menace de fermeture du rail est palpable depuis un certain temps dans la région.

    Le président de la Fédération régionale de l’UPA, Christian Côté, rappelle que ces terrains ont été obtenus par l’expropriation de producteurs agricoles et que d’autres groupes, comme les clubs de VTT, ont un intérêt dévoilé pour l’utilisation de cette infrastructure à des fins récréatives :

     

    Les producteurs notent que, dans certains cas, le rail traverse des terres en entier