Si elle perdure le printemps prochain, la baisse du prix du pétrole aidera à améliorer la rentabilité des entreprises de pêche.
C’est ce qu’affirme Ali Magassouba, économiste chez Pêches et Océans Canada.
Il précise que les frais de carburant comptent pour 10 pour cent des frais d’exploitation de la flottille de pêche au homard:
De plus, la baisse du prix du pétrole entraîne une dévaluation du dollar canadien par rapport à la devise américaine.
Et, comme le homard se transige en dollars américains, les acheteurs canadiens s’en trouvent avantagés selon l’économiste.
Selon Ali Magassouba, il y longtemps qu’on n’avait pas vu le dollar canadien aussi bas, à 87 cents américains.
Il note que c’est lorsque le huard ne valait que 62 cents, en 2002, que le homard a atteint son prix record de six dollars 44 la livre :
Le prix du baril de pétrole a diminué de plus de 50 pour cent depuis cinq ans, selon l’économiste de Pêches et Océans Canada.
Le cours du Brent à Londres est passé de 140 dollars le baril au début 2009, à 66 dollars actuellement.