Le Syndicat des communications de Radio-Canada déplore la disparition d’un poste de journaliste en Gaspésie.
La journaliste Nicole Blackburn a pris sa retraite cette semaine après 30 ans de service et la direction a confirmé que son poste allait disparaître.
Il s’agit du deuxième poste permanent qui disparaît en moins d’un an dans la salle de nouvelles de Matane.
Depuis une dizaine d’années, plus du tiers du personnel a subi les contrecoups des compressions imposées par le gouvernement fédéral.
Le Syndicat des employés de Radio-Canada dénonce cette nouvelle réduction d’effectif. Selon Michel-Félix Tremblay, délégué syndical pour la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, cette décision est contradictoire avec les engagements de la société d’état :
Pour ce faire, la direction a besoin d’un financement adéquat, ce qui n’est plus le cas depuis belle lurette.
Pour Michel-Félix Tremblay, les patrons régionaux ont sûrement à cœur de bien réaliser le mandat de Radio-Canada, mais ils ne peuvent faire pousser l’argent dans les arbres.
La solution est donc un meilleur financement en provenance d’Ottawa :
Les effets des compressions sont palpables sur le terrain.
Depuis plus d’un an, il n’est pas rare que le bureau de Gaspé soit dépourvu de journalistes et la journaliste qui couvre les Îles-de-la-Madeleine ne peut travailler plus de deux jours et demi par semaine, peu importe si l’actualité le justifie ou non.