Les propriétaires de chalets en forêt publique subissent d’importantes augmentations de taxes.
En moyenne, au Québec, la hausse atteindra 167%. Certains détenteurs de baux de villégiature seront impactés jusqu’à 530%.
La décision du gouvernement du Québec est parue dans la Gazette officielle en juillet dernier.
Le porte-parole de l’opposition en matière de forêts, de faune et de parcs, Sylvain Roy, considère que Québec a agi en catimini, avec sa nouvelle grille de calcul qui tient compte entre autre de l’éloignement des sites et de la présence de cours d’eau.
Également député péquiste de Bonaventure, Sylvain Roy y voit une autre attaque à l’endroit des régions :
Sylvain Roy estime que rien ne justifie cette augmentation, puisque Québec n’y investit pas un sous en matière de service.
Il croit que cette décision forcera des propriétaires de chalets à s’en départir et contribuera à rendre accessible la forêt publique qu’aux mieux-nantis, une philosophie contraire au processus de déclubage entrepris dans les années 70.