Le Syndicat des infirmières, des infirmières auxiliaires et des inhalothérapeutes de l’Est du Québec demande à la Vérificatrice générale du Québec de se pencher sur la dégradation des soins de santé en Gaspésie.
Le SIIIEQ veut aussi que la Protectrice du citoyen investigue les cas de patients qui ont subi les fermetures de lits dans le réseau et les coupures de personnel.
Le syndicat prétend être le seul à s’être adressé à ces 2 organismes indépendants du gouvernement. La présidente du syndicat, Micheline Barriault, soutient que la fermeture de lits entraîne une affluence à l’urgence.
En conférence de presse hier à Carleton, le syndicat qui parle au nom des infirmières de la région était attablé avec la CSN et l’APTS qui représentent aussi des membres du personnel dans le réseau.
Également présent, le député de Bonaventure, Sylvain Roy, a dénoncé l’obsession des coupures budgétaires et la culture du silence dans le milieu de la santé :
Le groupe avance que 23 % du personnel soignant à Sainte-Anne-des-Monts a été retranché depuis l’été dernier.
Au centre hospitalier de Maria, 20 postes qui ont été libérés n’auraient jamais été réaffichés.
Fait inusité, le docteur Guillaume Hardy, qui fait, notamment, des suivis de grossesse, des suivis de patients de 0 à 5 ans et de la garde aux urgences à Sainte-Anne-des-Monts, était présent à la table des syndicats, cet après-midi, pour appuyer leurs dires :
Le député de Bonaventure a félicité le courage du syndicat des infirmières de porter plainte à la Vérificatrice générale et à la Protectrice du citoyen.