Québec accorde de l’aide aux industriels forestiers de la région pour qu’ils disposent des volumes de feuillus.
Dans la dernière année, les bénéficiaires de garantie d’approvisionnement ont subi le désistement de l’usine Tembec de Matane qui était leur principal client pour le feuillu dur.
Depuis, une douzaine d’usines de sciage doivent faire face à un manque de marché pour les bois feuillus. C’est le cas pour Bois Granval à Grande-Vallée et de la scierie Blais à Val-d’Espoir.
Cela pose un problème d’approvisionnement, puisqu’en Gaspésie, les peuplements de sapins, épinettes, pins et mélèzes sont enclavés dans les populations de feuillus durs. Pour des questions de rentabilité, les usines de sciage de résineux doivent trouver des marchés pour les essences qu’elles ne transforment pas.
Le ministère des Forêts a annoncé cette semaine, une série de mesures pour pallier au manque de débouché. Environ 400 000 dollars seront investis en incitatifs financiers pour aider les entreprises à disposer des tiges résiduelles et réduire les coûts de revient pour dénicher des preneurs. Une nouvelle approche de tarification par essence est aussi mise en place pour une meilleure équité à l’échelle du Québec.
Sous-ministre associé au secteur forêt pour le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, Ronald Brizard estime que sans changement, des ralentissements d’activité sont à prévoir.