Depuis mardi dernier, les agents de protection de la faune de la Gaspésie sont confinés à demeurer au bureau.
C’est ce qu’affirme le président du Syndicat des agents de la faune du Québec. En plus de subir l’abolition de 3 postes en Gaspésie, voilà que ceux en fonction doivent demeurer aux bureaux sauf dans certaines circonstances, ce qui fait craindre à Paul Legault une hausse importante des cas de braconnage :
Se disant conscient de la situation financière difficile du gouvernement, le président du syndicat affirme toutefois que la protection de la faune était déjà sous budgétée depuis les 15 dernières années et que les effectifs sont en chute libre. Il mentionne qu’en plus des 16 postes abolis au Québec, 70 agents qui devaient être remplacés ne le seront pas. Ces coupures de poste pour la protection de la faune sont équivalentes à l’abolition de mille 500 agents à la Sûreté du Québec.
Paul Legault s’inquiète également pour la sécurité de ses membres qui ne seront qu’une trentaine pour faire respecter les lois sur l’immense territoire de la Gaspésie :
Le président du Syndicat des agents de protection de la faune mentionne que malgré plusieurs demandes de rencontre avec le ministre responsable, Laurent Lessard, il n’a jamais réussi à obtenir une discussion pour exposer ses inquiétudes en raison de l’abolition de postes d’agents pour la protection de la faune partout en province.