Yves-François Blanchet réitère que le Canada doit se doter d’une loi pour protéger son patrimoine afin de préserver certains monuments historiques laissés à l’abandon tel le phare de Cap-des-Rosiers.
Lors d’une conférence de presse devant le phare en question, le chef du Bloc indique que cette loi devrait être du ressort du Québec puisque selon lui c’est à la province de gérer sa propre histoire. Néanmoins puisque le fédéral en a la responsabilité, il doit agir et vite, dit-il. En ce moment, le phare est sous la juridiction de Pêches et Océans Canada qui pour leur part mentionne qu’il est un enjeu patrimonial, car sa fonction première de guider les bateaux en mer n’existe plus. C’est pourquoi le phare devrait aller à parcs Canada pour rejoindre Forillon. «Ce n’est pas une grosse affaire. Il suffit de prendre un bout de terrain qui appartient déjà au gouvernement canadien et de le transférer à une autre de ses juridictions. J’imagine que ça s’organise !», s’exclame-t-il.
Les deux derniers étés vécus en pandémie ont prouvé que la Gaspésie était une destination prisée par les touristes québécois même plus forte que les États-Unis selon le chef du Bloc. C’est pourquoi les installations à haute influence touristique doivent être aptes à accueillir les gens, dit Yves-François Blanchet. «La Gaspésie a littéralement été envahie de touristes québécois qui découvraient le Québec et qui se sont dits que la province serait maintenant leur rendez-vous estival pour vivre leurs vacances» mentionne-t-il avec enthousiasme.
Le leader bloquiste souhaite voir une réfection imminente parce que plus on attend avant d’agir, plus les coûts s’élèvent. Ayant un baccalauréat en anthropologie et en histoire, il manifeste d’ailleurs un grand intérêt pour le monument à cause de son histoire. Le 28 avril 1847, le Carrick fait naufrage et 48 passagers survivants fondent Cap-des-Rosiers. Le phare a vu le jour en 1858.