Les membres du Syndicat des infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes de l’Est-du-Québec ont voté dans une proportion de 94% en faveur d’un mandat de grève.
Celui-ci pourra être exercé sur une base rotative et régionale ou nationale. Selon le syndicat, les dernières offres patronales sont qualifiées de méprisantes par ses membres, et ce, malgré plus de 8 mois de négociations avec le gouvernement.
La présidente du SIIIEQ, Micheline Barriault, affirme, par voie de communiqué, que ses travailleurs n’ont d’autre choix que de mettre de la pression pour augmenter leurs rapports de force afin d’obtenir une convention collective acceptable.
Elle considère que les propositions déposées au gouvernement par sa centrale syndicale pourraient régler les problèmes et, du même coup, améliorer les services offerts par ses travailleurs et travailleuses.
Le syndicat dénonce également la diminution du pouvoir d’achat de ses membres et la charge de travail qui a augmenté dans les dernières années, en plus des compressions budgétaires de 22 millions de dollars dans le CISSS-Gaspésie qui ont eu des impacts importants sur les services à la population et sur les conditions de travail.
Journaliste : Gilles Philibert