Les saumons atlantiques en migration, dont ceux de la Gaspésie, risquent d’être les victimes d’une pêche commerciale non viable.
Des ententes visant à restreindre la pêche au filet maillant en haute mer ont pris fin en 2012 et depuis les pêcheurs du Groenland se sont remis de façon beaucoup plus agressive à cette pêche.
Selon les dernières données du Conseil international pour l’exploitation de la mer, la récolte de saumons au Groenland est passée de 33 tonnes en 2012 à 47 tonnes en 2013. 82% de ces prises seraient originaires de l’Amérique du Nord.
La Fédération québécoise du saumon atlantique s’inquiète grandement de cette situation et rappelle que la pêche au filet constitue une menace pour le poisson.
Même si ces pêches peuvent sembler lointaines, Charles Cusson de la Fédération du saumon atlantique, explique que des études génétiques prouvent que les saumons capturés au Groenland proviennent des Maritimes, de la Côte-Nord et de la Gaspésie, entre autres :
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La Fédération a participé à la réunion annuelle de l’Organisation pour la conservation du saumon de l’Atlantique Nord qui a eu lieu à Saint-Malo.
Elle a fait valoir les arguments du Conseil international pour l’exploitation de la mer qui affirme qu’il n’y a pas de surplus de saumons d’origine nord-américaine pouvant être récoltés dans le cadre d’une pêche de stocks mixtes et que la pêche au saumon ne devrait se pratiquer que lorsque la santé des populations ciblées a été confirmée par des évaluations scientifiques.
Elle ne devrait se pratiquer que dans les rivières où la santé des populations a été confirmée et qui atteignent le seuil de conservation.