Les organismes communautaires de la région auraient besoin du double de ce qu’ils obtiennent déjà du gouvernement provincial, selon le ROCGÎM.
Les groupes intervenant dans le secteur de la santé et des services sociaux de la Gaspésie et des Îles évaluent le manque à gagner à 13 millions de dollars annuellement.
À eux s’ajoutent les organismes tels les Maisons de la famille, les groupes en alphabétisation et ceux en défense de droit, notamment, qui souffriraient d’un sous-financement de 2 millions de dollars par année.
Geneviève Giguère, du Regroupement des organismes communautaires de la Gaspésie et des Îles, soutient que Québec doit opter pour un financement global, pour éviter les ruptures dans l’un des maillons de la chaîne de services.
Contrairement à plus de 500 organismes communautaires fermés au Québec pour faire front commun à l’occasion de la Journée de l’action communautaire autonome, ceux de la Gaspésie ont décidé de maintenir leurs activités. Ils appuient néanmoins le mouvement.
La pandémie a démontré, par l’exemple, à quel point les organismes interviennent dans le quotidien des gens. Notamment dans le transport des malades aux rendez-vous médicaux, et dans la confection de mets préparés pour les personnes âgées.
Le ROCGÎM regroupe 80 membres de tous les secteurs, dont 92 % qui œuvrent dans le domaine de la santé.
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