Des chercheurs tenteront de lutter contre la tordeuse des bourgeons de l’épinette, un insecte ravageur pour les forêts québécoises, en développant un insecticide biologique à partir de l’A-D-N de la tordeuse elle-même.
Le projet dirigé par la chercheuse Annie Deslauriers, du Département des sciences fondamentales de l’Université du Québec à Chicoutimi, se base sur les fragments d’A-D-N de la tordeuse qui ont un effet inhibiteur hautement sélectif sur les organismes possédant un A-D-N homologue, créant ainsi des dommages cellulaires.
Depuis 2010, la tordeuse est associée à plus de 13 millions d’hectares de forêts défoliées au Québec. Cette année, le gouvernement consacre 55 millions $ en pulvérisations aériennes pour protéger 747 000 hectares.
L’équipe de la chercheuse Annie Deslauriers espère que sa stratégie soit une avancée significative non seulement pour la lutte à la tordeuse, mais aussi pour d’autres ravageurs forestiers ou même agricoles.