L’Université du Québec à Rimouski et l’Institut des sciences de la mer signent une entente de recherche scientifique avec l’Argentine.
En janvier prochain, le Coriolis II, le navire de recherche de l’ISMER, réalisera sa première mission internationale, avec une quinzaine de chercheurs à son bord, afin d’étudier l’écosystème des fonds marins de la baie de San Jorge.
Comme beaucoup de Québécois, les Argentins souhaitent mieux connaître les impacts que pourrait avoir un déversement de pétrole dans les eaux qui bordent le pays.
Tout comme le Québec, l’Argentine est exposée à une éventuelle exploitation pétrolière et gazière dans la baie de San Jorge.
Le directeur de l’ISMER, Serge Demers, indique que ce pays d’Amérique du Sud veut une étude océanographique, afin d’être mieux documenté en ce qui concerne l’exploitation extra-côtière.
Il indique que les habitants de la ville Comodoro Rivadavia, située face à la baie, ont demandé une étude indépendante :
Les chercheurs du Québec ne feront aucune recommandation mais les données recueillies pourront éventuellement servir à évaluer l’impact des changements climatiques sur ces écosystèmes.
Serge Demers considère que l’expérience pourrait également aider à augmenter le niveau des connaissances concernant le golfe Saint-Laurent au Québec :
Le projet de recherche, évalué à près de 2 millions de dollars, doit se dérouler sur 2 mois et demie.