Alors que l’automne arrive à grands pas, l’Administration océanique et atmosphérique nationale des États-Unis (NOAA) prévoit que les conditions sont réunies pour une saison des ouragans plus intense cette année.
Au printemps dernier, les météorologues prédisaient plutôt une saison dans les normales en raison de l’effet d’atténuation que le phénomène El Niño peut avoir sur la formation des tempêtes en Atlantique.
Néanmoins, l’agence scientifique américaine a revu à la hausse le nombre de tempêtes prévues et l’intensité attendue de celles-ci, détaille le météorologue d’Environnement Canada, Simon Legault :
Ces estimations ne permettent toutefois pas de prévoir leurs trajectoires ni les endroits où elles pourraient toucher terre, le parcours des ouragans étant difficiles à établir.
L’augmentation présagée du nombre des tempêtes nommées laisse croire que le risque de dégâts causés par des celles-ci est bien réel, et ce même lorsqu’elles parviennent dans le Canada atlantique avec moins de force, mentionne M. Legault.
Selon le météorologue, la période où les ouragans et les tempêtes tropicales ont le plus de chance de remonter dans l’est du pays est celle des mois d’août et de septembre.
C’est d’ailleurs durant cette période que l’ouragan Dorian et la tempête post-tropicale Fiona ont frappé la région, respectivement en 2019 et 2022.