Charles Cusson de la Fédération du saumon Atlantique réclame une pêche commerciale pour le bar rayé.
La fédération vient de publier une étude sur la survie des saumoneaux pendant leur migration vers l’eau salée. Cette étude démontre que la baisse du taux de survie des saumoneaux dans la rivière Miramichi coïncide avec la prolifération du bar rayé. De plus, la migration des saumoneaux coïncide avec la période de reproduction du bar rayé qui est passé d’un nombre de 30 mille en 2010 à près de 300 mille en 2016. D’ailleurs, l’étude démontre que le taux de survie des saumoneaux dans la Miramichi pendant cette période est passé de 70% à 28%. Devant l’inquiétude des gestionnaires de rivières, les biologistes du ministère de la Faune ont tendance à affirmer que le bar rayé est une espèce indigène et qu’il a cohabité pendant des millénaires avec le saumon. Le directeur des programmes à la Fédération du saumon atlantique affirme que cette affirmation était véridique quand les deux espèces étaient en nombre comparable, ce qui n’est plus le cas selon lui :
Charles Cusson invite les décideurs à prendre ce problème au sérieux avant qu’il ne soit trop tard. Comme il s’agit d’un poisson migrateur, le problème pourrait s’étendre à d’autres rivières. Charles Cusson réclame donc une pêche commerciale pour le bar rayé :
Les taux de survie sur la Cascapédia et la Restigouche sont demeurés relativement élevés pendant les 14 ans de l’étude variant de 67 à 95%.