La députée de Gaspé Méganne Perry Mélançon se désole de voir le gouvernement Legault ignorer la ville de Gaspé lorsqu’il a finalement admis « du bout des lèvres » qu’il existe bel et bien une crise du logement au Québec.
En fait, le premier ministre reconnaît que la problématique du taux d’inoccupation sous 1% ne touche que 14 grandes villes de plus de 40 000 habitants alors que Gaspé n’en compte environ que 15 000. Selon Méganne Perry Mélançon, toutes les villes de la province sont touchées par la crise du logement surtout pour Gaspé qui fait face à un manque de près de 950 logements.
Le gouvernement justifie cette crise du logement par la pandémie qui a poussé beaucoup de citadins à fuir les villes vers les régions. Néanmoins, la problématique existait bien avant la Covid-19, affirme la députée de Gaspé. Le gouvernement a tardé à reconnaître la crise du logement pour ne pas mettre des solutions concrètes sur la table, avance-t-elle.
Méganne Perry Mélançon propose de nombreuses solutions pour régler le problème en Gaspésie telles que le droit de préemption (seule Montréal pour l’instant jouit de ce droit), réduire la transformation de logements en Airbnb ou taxer les investisseurs étrangers qui achètent de nombreuses propriétés sur le territoire.
Finalement, Québec mentionne que le marché locatif est en équilibre lorsque le taux d’inoccupation tourne autour de 3%, ce qui est loin d’être le cas à Gaspé.