Pour une deuxième année consécutive, le Jour de la marmotte se déroulera en virtuel.
Pour Roberto Blondin, l’instigateur du projet, il n’était pas question d’annuler l’événement puisque le Jour de la marmotte permet de faire rayonner la Gaspésie partout au Canada. À l’habitude, de grandes festivités ont lieu à la paroisse de Val-D’Espoir, néanmoins la popularité reste toujours très forte malgré la pandémie. 13 000 personnes ont assisté à l’événement derrière leur écran l’année passée.
Ainsi le 02 février prochain, ce sera Tit-Fred la marmotte, âgé maintenant de six ans, qui prédira si le printemps sera hâtif ou tardif. Gros Fred, son père, est devenu trop vieux et est maintenant à la retraite après onze ans de loyaux services, lui qui a eu raison 9 fois sur 12. Étant en pleine santé, Tit-Fred sert de voyant pour l’arrivée du printemps depuis deux ans.
La légende raconte que lorsque la marmotte sort de son terrier et qu’elle voit son ombre à cause du soleil, elle rentre aussitôt dans sa petite grotte pensant voir un prédateur, annonçant du coup que l’hiver se prolongera jusqu’à la fin avril. Sinon, si c’est nuageux, la marmotte reste dehors et ça signifie que le printemps arrivera autour de l’équinoxe du printemps.
Pour la petite histoire, les traditions du jour de la marmotte sont arrivées en Amérique du nord en 1886 d’immigrants allemands qui pour leur part utilisaient un hérisson pour connaître le bon moment de semer des graines pour le printemps. Ici, deux animaux tombaient en hibernation : la marmotte ou l’ours. Évidemment le choix est tombé sur la marmotte.