Le Site historique national du Banc-de-pêche-de-Paspébiac met désormais l’accent sur la révolte des pêcheurs de 1886.
Au bout de leur visite, les gens comprendront mieux l’état de famine dans lequel se trouvaient les pêcheurs et leur famille lorsqu’ils ont pris d’assaut les lieux en plein hiver pour trouver de la nourriture. Jean-Marie Thibeault, historien gaspésien, a été engagé pour travailler au cœur de l’équipe de remodelage de l’exposition depuis 3 ans :
Le site met l’accent aussi sur le contexte entourant la faillite des Robin, entrainés d’abord par la banqueroute de la Jersey banking co. Des gens de leur époque, en plein cœur du capitalisme sauvage des 18 et 19ième siècles :
Des photographies-portraits des acteurs de cette époque, des clichés quasi inédits- ont été tirées des archives du Musée canadien d’histoire.
Toute une section est réservée à la contribution des femmes et des enfants dans le séchage et le salage de la morue. Les artéfacts ont aussi été disposés autrement, pour que les clients s’imprègnent plus facilement de l’ambiance qui régnait dans ces bâtiments conservés aujourd’hui dans leur état d’origine.
Thomas Martens, le directeur du site, voulait porter une attention particulière à l’architecture des lieux.
La recherche historique a permis d’apprendre quelques faits surprenants que le visiteur pourra découvrir, notamment que le juge qui a entendu la cause du procès de la révolte de Paspébiac est le même qui a présidé au procès de la révolte bien connue des pêcheurs de Rivière-au-Renard, 23 années plus tard.
(CIEU-FM)