L’inventaire aérien de la population d’orignaux dans le Parc national Forillon commence aujourd’hui.
Une équipe survolera la péninsule de Forillon dans les prochains jours afin de réaliser le décompte. Daniel Sigouin, gestionnaire de la conservation des ressources, estime le temps nécessaire à la tenue de l’inventaire entre vingt et vingt-cinq heures de travail, répartis entre trois ou quatre jours, tout dépendant des conditions météorologiques.
Cet inventaire permettra d’accumuler des données scientifiques dans le but d’orienter les plans de gestion de la population d’orignaux. On écoute Daniel Sigouin :
Les conditions nécessaires à la réalisation du décompte sont assez précises. Une certaine quantité de neige au sol est requise afin de bien pouvoir pister les orignaux à partir des airs. Pour Daniel Sigouin, entre 35 et 90 centimètres d’accumulation permettent de bien mener l’inventaire, en plus d’une bonne visibilité :
Plusieurs projets-pilotes sont présentement en déploiement dans différents sites en lien avec des moyens technologiques de mener les inventaires animaliers. Si Parcs Canada utilise déjà des caméras de chasse positionnées à des endroits stratégiques, selon Daniel Sigouin, les détecteurs thermiques présenteraient plusieurs avantages :
Le dernier inventaire remonte à 2023, alors que la population d’orignaux était d’environ 530 individus, soit 22 bêtes par 10 kilomètres carrés, alors que la densité idéale se situe entre 10 et 20 orignaux par 10 kilomètres carrés. En 2017, le décompte avait recensé plus de 840 individus, ce qui constitue une marque historique.