Un moratoire exigé pour cesser les coupes forestières dans l’habitat du caribou

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Environnement Vert Plus demande un moratoire sur les coupes forestières dans l’aire de répartition du caribou dans le parc national de la Gaspésie qui seraient selon eux la première cause de la disparition de l’espèce.

Pascal Bergeron, le porte-parole de l’organisation, critique fortement la politique forestière de la CAQ guidée par la coupe rase du pourtour du parc de la Gaspésie. Cette déforestation altère inévitablement l’habitat de l’animal, l’empêchant de proliférer en milieu naturel et surtout de se nourrir du lichen arboricole, explique Pascal Bergeron.

Ce lichen se retrouve dans les vieilles forêts de plus de 40 ans, or actuellement en raison des coupes les forêts rajeunissent à vue d’œil.

 

Aussi, les forêts en périphérie du parc national de la Gaspésie forment une barrière naturelle contre les prédateurs du caribou.

 

Il réclame donc pendant ce moratoire que des réelles mesures soient prises pour arrêter le déclin « précipité et alarmant » du cheptel gaspésien composé actuellement de 32 à 36 individus. Présentement la population du caribou est séparée en deux maigres troupeaux de part et d’autre de la route 299 qui scinde le parc national de la Gaspésie en deux. Cette division accentue les risques de consanguinité, mentionne Pascal Bergeron.

 

Pascal Bergeron juge que les coupes forestières demeurent contradictoires puisque le gouvernement dépense déjà beaucoup d’argent pour sauver le caribou avec des enclos notamment évalués à 1,1 million de dollars.

Environnement Vert Plus demande donc que la Commission indépendante sur les caribous forestiers et montagnards tienne une audience dans la Baie-des-Chaleurs. La Commission prévoit pour l’instant une seule audience à Sainte-Anne-des-Monts le 12 avril.

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