Malgré une fermeture de son camp de vacances en 2021 pandémie oblige, la base de plein air Bellefeuille enregistre déjà près de 470 inscriptions pour sa colonie de vacances.
Guylaine Michel, la directrice générale de la base de plein air Bellefeuille, se réjouit du retour des campeurs pour cet été. Les inscriptions pour la colonie de vacances sont ouvertes depuis le 25 février et le camp enregistre déjà des réservations jusqu’au trois quarts de sa capacité qui peut accueillir 600 jeunes pour les quatre sessions s’échelonnant du 25 juin au 12 août. Au rythme de l’avancement des inscriptions, elle s’attend à héberger 500 à 550 enfants.
Pendant la pandémie, le camp a dû revoir son offre de service en ne conservant par exemple que son camp de jour ouvert en 2021. Aujourd’hui, considérant qu’un camp de vacances comporte une certaine mission éducative pour les jeunes, les consignes liées à la COVID évoluent en fonction de celles qu’on retrouve dans les différents milieux scolaires, explique Guylaine Michel.
En raison de l’inflation et des impacts occasionnés par la pandémie, le camp Bellefeuille se voit dans l’obligation d’augmenter ses tarifs. Depuis 2019, la colonie de vacances coûte de 10 à 15 % plus cher, mentionne Guylaine Michel.
Justement pour faciliter les aides financières aux camps, Guylaine Michel ainsi que le Conseil québécois du loisir regroupant 34 organismes nationaux de loisir réclament la création d’un comité interministériel.
Située à Pabos Mills, la base de plein air Bellefeuille propose grâce à ses 70 employés un camp de vacances, un camp de jour ainsi que des classes nature.