La lutte contre l’érosion des berges doit passer par la protection des écosystèmes côtiers et le déplacement d’infrastructures littorales, selon un document du ministère des Ressources naturelles du Canada.
Le rapport paru la semaine dernière, celui-ci traite notamment de la vulnérabilité des rivages de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent, en raison de la réduction de l’englacement hivernal et de la hausse du niveau de la mer.
Angelica Alberti-Dufort, spécialiste en recherche et mobilisation des connaissances et principale autrice du chapitre sur le Québec, souligne le rôle important que jouent les écosystèmes côtiers dans ce contexte.
Mme Alberti-Dufort précise qu’il est encore difficile de prévoir avec exactitude quelles seront les conséquences des changements climatiques pour l’avenir des Îles.
Elle prévoit toutefois que la hausse du niveau de la mer aura des conséquences plus importantes pour l’archipel que pour d’autres régions.
Rappelons que selon les données compilées par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, la température moyenne a augmenté de 1 à 3 degrés Celsius depuis 1950 dans les différentes régions du Québec. En l’absence de mesures d’atténuation importantes des émissions de gaz à effet de serre, l’augmentation pourrait se poursuivre jusqu’à l’atteinte de 3,5 degrés supplémentaires en 2050 et 6 degrés en 2080 par rapport aux températures moyennes observées entre 1981 et 2010.
(CFIM)