La Régie intermunicipale de transport de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleiene fait face à des pertes de revenu provenant de la taxe sur l’essence de l’ordre de 200 000$ depuis deux ans.
Le président, Daniel Côté, mentionne que cette situation est inquiétante puisqu’elle impacte le budget annuel qui est de 4,8 M$. Pour arriver à l’équilibrer, l’organisme doit donc limiter les montants dédiés au développement.
C’est la consommation d’essence qui a diminué en Gaspésie et l’achat de véhicule électrique, dans une moindre mesure, qui ont joué un rôle dans l’équation :
Selon les données des HEC, il y avait 585 véhicules électriques en Gaspésie en 2021.
Pour remédier à la situation, Daniel Côté explique qu’une demande a été effectuée au gouvernement pour augmenter la taxe sur l’essence d’un demi-cent ou d’un cent le litre :
La RÉGÎM attend toujours des réponses du gouvernement, mais ne se fait pas trop d’illusion puisqu’une demande similaire du Bas-Saint-Laurent pour financer son transport en commun a été refusée par Québec.
Autres éléments importants, le carburant diesel n’est pas inclus dans le système de taxation pour la régie.