La Société du chemin de fer de la Gaspésie s’engage à prendre les moyens nécessaires pour honorer son contrat avec Ciment McInnis.
À cause de l’état lamentable de deux ponts ferroviaires à Cascapédia-Saint-Jules, le ministère des Transports limite maintenant le nombre de wagons de ciment à 10 par semaine, alors que le plan d’affaire de Ciment McInnis vise un trafic de 40 wagons.
Cette limitation inquiète grandement le président de la Société du chemin de fer, Éric Dubé. Il attend avec impatience les résultats d’une étude sur la capacité portante des ponts qui devrait être publiée mercredi prochain.
Éric Dubé mentionne que la Société du chemin de fer ne peut se permettre de perdre ce contrat avec la cimenterie. Selon les résultats de l’étude, des interventions prioritaires pourraient être envisagées et dans le pire des cas, Éric Dubé mentionne que le site de transbordement, où le ciment est chargé sur le rail et qui se trouve actuellement près de l’ancienne gare de New Richmond, pourrait être déménagé 40 kilomètres à l’ouest, à Nouvelle, donc de l’autre côté des ponts ferroviaires qui posent problème.
Le député de Gaspé, Gaétan Lelièvre, trouve que cette situation inacceptable nuit au développement de la région. Il souligne que le gouvernement est à la fois le principal actionnaire de Ciment McInnis et son obstacle, puisqu’il maintient le chemin de fer dans un état de délabrement.
Selon Éric Dubé, le transport de pales d’éolienne n’est pas compromis. Les pales sont plus légères et transportées sur des wagons beaucoup plus longs, ce qui répartit le poids de façon plus efficace. Pour les éoliennes, il est question de 7 tonnes par wagon, comparativement à 100 tonnes par wagons avec le ciment.