Le président de la Commission scolaire René-Lévesque trouve illogique la théorie voulant qu’un faible taux de participation, aux élections du 2 novembre, correspondrait à l’abolition des commissions scolaires.
Le ministre Yves Bolduc a déclaré, la semaine dernière, que le taux de participation aux élections du 2 novembre prochain pourrait être crucial pour l’avenir des commissions scolaires au Québec.
Il a soutenu que ce sera un test de crédibilité.
À la Commission scolaire des Chic-Chocs les postes de huit commissaires et celui du président seront en élection.
À la Commission scolaire René-Lévesque, 7 des 13 postes à la présidence et aux sièges de commissaires ont été comblés sans opposition.
Jean Couture est en désaccord avec le parallèle que fait le ministre de l’Éducation.
Il soutient que dans cette logique, le bien fondé des conseils municipaux pourrait aussi être questionné.
Pourtant, les élections municipales récoltent parfois de faibles taux de participation et, à l’occasion, aucune candidature à certains postes :
Jean Couture admet que les commissaires ne gèrent par les mêmes genres de services de proximité que les élus municipaux mais soutient qu’ils gèrent tout de même les services éducatifs d’un important territoire.