Éolien : la menace de Trump accentue la pression sur Québec

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L'inquiétude règne chez les manufacturiers québécois alors que les composantes du nouveau parc éolien Mesgig Ugju's'n 2, derrière Escuminac, sont majoritairement asiatiques. (Photo : Archives)

Maximiser le contenu québécois dans les futurs projets éoliens annoncés par Hydro-Québec prend de plus en plus de sens avec les risques de protectionnisme chez nos voisins du sud.

La menace de Donald Trump d’imposer des tarifs douaniers de 25 % sur les exportations canadiennes aux États-Unis pourrait nuire à la filière du Québec.

Le directeur de Nergica, Frédéric Côté, cite l’exemple concret de l’usine de LM Wind Power à Gaspé qui exporte en ce moment des pales éoliennes au sud de la frontière. L’usine s’est tournée vers les États-Unis à partir de 2016 pour poursuivre ses activités à la suite de la fin des contrats reliés aux appels d’offres de 4000 MW de Québec.

Aujourd’hui, la nouvelle stratégie d’Hydro-Québec annoncée en 2024 pour produire 10 000 MW d’électricité à partir de parcs éoliens d’ici 2035 est une opportunité en or pour les manufacturiers, selon Frédéric Côté. Mais cette fois-ci, il n’y a aucune exigence de contenu local, comme par le passé.

Pour le directeur de Nergica, il est important que les entreprises du secteur, comme LM Wind Power, puissent obtenir des contrats :

 

Frédéric Côté ne voit pas pourquoi le gouvernement n’irait pas de l’avant avec une politique favorisant les entreprises de la filière québécoise qui a fait ses preuves :

 

Le directeur de Nergica rappelle aussi les avantages de faire affaire avec les entreprises du Québec :