Le gouvernement fédéral et l’industrie forestière investissent 18 millions pour stopper la tordeuse de bourgeons d’épinette à la frontière du Nouveau-Brunswick.
Le chercheur scientifique pour le service canadien des forêts, Jacques Régnière, est à la tête de ce projet expérimental de prévention. Il affirme être à la recherche d’une solution pour contrôler la population de tordeuse de bourgeon d’épinette avant qu’elle ne prenne la forme d’une épidémie, comme c’est déjà le cas en Gaspésie, au Bas St-Laurent et sur la Côte-Nord. Pour ce faire, de l’épandage préventif d’insecticides, afin d’empêcher les papillons adultes de la tordeuse de se reproduire, a lieu le long de la frontière de la province.
Jacques Régnière :
En Gaspésie, au Bas St-Laurent et sur la Côte Nord, l’épidémie est déjà amorcée depuis 2007. Il est donc trop tard pour agir en prévention. Comme l’indique Jacques Régnière, rendu à ce stade, on ne peut qu’arroser en fonction de la valeur des plantations de conifères, sur les parcelles jugées les plus rentables.
Afin d’éviter que le problème n’atteigne le nord du Nouveau-Brunswick, 18 millions sont investis dans la recherche. Ce montant est justifié, selon le scientifique Jacques Reignère.
La tordeuse des bourgeons d’épinette est un insecte indigène présent normalement dans nos forêts. La cause de sa reproduction excessive menant à l’épidémie est toujours à l’étude.
Source : Ariane Aubert-Bonn