Alors que le gouvernement est en processus pour désigner un gestionnaire du rail en Gaspésie, ce que fait actuellement la Société du chemin de fer (SCFG), le secteur privé serait également intéressé par son exploitation et son entretien.
Un avis d’intention pour la gestion du rail a été lancé en avril dernier par le ministère des Transports. Par ce processus, le gouvernement du Québec a signifié son vouloir de conclure une entente de gré à gré avec la société pour les 5 prochaines années.
Par contre, si d’autres compagnies ferroviaires ont signalé de l’intérêt et ont la capacité de répondre aux exigences du MTQ, le gouvernement pourrait aller en appel d’offres.
Le directeur de la SCFG, Luc Levesque, prétend qu’au moins une entreprise privée aurait signifié son intérêt pour mettre la main sur la gestion du chemin de fer. Selon lui, un tel scénario ne serait pas avantageux pour la région.
De plus, le but de la compagnie privée est de dégager des profits, alors que la SCFG réinvestit ses surplus sur le rail.
Luc Levesque affirme que les récents contrats obtenus avec LM Wind Power et Ciment McInnis ne sont pas étrangers à ce que des compagnies ferroviaires privées s’intéressent maintenant à la région.
Depuis le début de son année financière, le 1er avril, la Société du chemin de fer de la Gaspésie a déjà atteint la totalité de ses revenus réalisés en 2016.