Secteur des pêches : la main d’oeuvre ne tient qu’à un fil

203
Fishing boat returns to port after a long night - at Barnegat Inlet

Précarité, vieillissement et manque de main-d’œuvre… Les enjeux sont importants dans le monde des pêches au Québec.

 

À la lumière du diagnostic commandé par le Comité sectoriel de main-d’œuvre des pêches maritimes, la situation est précaire tant au sein de la capture qu’en usine.

Toutes les facettes de l’industrie sont décortiquées dans la mise à jour du portrait, dont les défis liés au recrutement et à la rétention des travailleurs.

La directrice générale du comité, Marjorie Chrétien, cite des pistes d’action pour faire face aux transformations dans l’industrie.

 

D’ailleurs, Québec a octroyé une subvention de plus de 6 millions de dollars au comité pour la poursuite de son programme de formations en compétences essentielles destinées aux travailleurs de la mer.

Cet hiver, la phase 1 du projet a eu plus de succès qu’escompté avec 200 inscriptions en Gaspésie et aux Îles, soit le double de l’objectif initial.

Marjorie Chrétien indique que de nouvelles cohortes démarreront sous peu :

 

Le parcours rémunéré se déroule sur plusieurs semaines, en classe.

Selon le diagnostic sectoriel, la pénurie d’employés ayant les compétences exigées et le vieillissement des salariés constituent des enjeux de taille côté main-d’œuvre.

Selon le rapport, en moyenne 47% des pêcheurs sont âgés de 45 ans et plus tandis que la proportion grimpe à 73% pour les travailleurs d’usine.